Une Ferme Savoyarde

 

Dans cette ancienne ferme savoyarde du XVIIe siècle aux allures de guinguette distinguée, plane un esprit authentique et traditionnel. Passer le portail de l'Hôtel La Verniaz, c’est mettre un pied dans l‘histoire d’une institution Chablaisienne qui traverse le temps sans jamais perdre de son âme ni de son charme.

Dans le parc arboré qui surplombe le Léman, il fait bon se promener parmi les essences d’arbres et de plantes qui offrent une palette merveilleuse de couleurs et de senteurs à la belle saison. Un écrin champêtre, une bulle d’intimité et de quiétude, un moment pour soi, simplement. À cette adresse, l’une des plus anciennes d’Évian-les-Bains, le temps semble s’être parfois arrêté pour mieux l’apprécier.

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VZ _ Exterieur (c) Edouard Guibaud (2).jpg La Verniaz_SquarethecircleIMG_9686.jpg bistrot_laverniaz_(c)novemberstudio (2).jpg La Verniaz_SquarethecircleIMG_2.jpg chalet gentiane_laverniaz_ (c) edouard guibaud.jpg VZ _ Exterieur (c) Edouard Guibaud (31).jpg

La Verniaz, le vergne, l'aulne

 

Le nom de cette bâtisse historique tire son origine du mot celte « vergne » qui désigne l’Aulne, un arbre présent au bord des cours d’eau. L’aulne, arbre robuste et résistant, symbolise le renouveau et la force de vie. Une résonance bien à propos pour l’institution hôtelière Évianaise qui, au fil des époques, a su préserver l’essence de son caractère et de son charme singulier.

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Auguste Florinetti, créateur de La Verniaz


Homme « de goût » et véritable visionnaire, Auguste Florinetti était un ancien majordome puis hôtelier à Genève.

Après avoir dirigé l’Hôtel Ermitage, établissement de l’Evian Resort, il comprend tout le potentiel touristique de la région, et décide en 1920 d’acheter une exploitation agricole de plus de 3 hectares, située juste derrière l’Hôtel Ermitage. Ainsi est né le domaine de La Verniaz. 

Il aménage tout d’abord les sous-bois de châtaigniers de l’exploitation en potinière (du mot potin). Les anciennes étables sont transformées, aujourd’hui devenues La Closerie. Le grenier est converti en chalet baptisé Le Coq hardi. Il bâtit également trois autres chalets. Enfin, l’ancienne maison des métayers devient le restaurant.
En 1932 et après plusieurs années de travaux, Le Grand Hôtel remplace l’ancienne grange. Auguste Florinetti fait ensuite construire quatre autres chalets, ainsi que sa propre demeure.  

Sa femme poursuivra l’exploitation seule après son décès en 1935 et cèdera le domaine à Marcel et Suzanne Verdier en 1941 qui en feront un établissement réputé, devenu aujourd’hui une véritable institution dans le Chablais.

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